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A propos de “La Vérité captive” de Maxence Caron

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A propos de “La Vérité captive” de Maxence Caron

Au moment où le Christ advient

Un nouveau système de la philosophie et de son histoire


Depuis quelques années, la pensée occidentale manifeste un intérêt accru pour la métaphysique de l’être.[1] Alors que la philosophie moderne s’était de plus en plus distanciée de la question de l’être pour ne mettre en lumière que la différence ontologique entre l’être et l’étant, la pensée récente se positionne à nouveau face à la  Différence fondamentale qu’est la Trinité, en pensant avec le Christ l’être non plus exclusivement comme être de l’étant, mais bien comme être en soi, comme être en tant qu’être, comme Principe. 

Séparer la philosophie de la théologie, c’était une décision devenue nécessaire en 1277, date charnière pour interpréter la marche de la pensée occidentale telle que la comprend Maxence Caron[2]. Sur quelque 1100 pages, le brillant philosophe développe la première partie de sa nouvelle façon de comprendre l’enjeu et l’histoire de la pensée métaphysique.[3]

Oublier la Transcendance pour se complaire dans le transcendement, voilà la « lèpre » (439)[4] de la pensée contemporaine. De cet égarement Maxence Caron dresse « dans sa nosologie de l’outre-modernité » (289) le diagnostique : chez Emmanuel Lévinas (299), chez Jacques Derrida (326), chez Jean-Luc Marion (347), tous les trois penseurs oublieux de la Transcendance et par ce fait même geôliers de la Vérité captive. Ils ont barré l’accès au Transcendant, en choisissant comme jadis Platon de ne pas parler de l’épékeina, de l’au-delà, et ils négligent ainsi de questionner au-delà du donné et de la donation le donateur, au-delà du relatif le constant sans lequel rien ne peut se concevoir comme relatif, au-delà de l’appel à la responsabilité éthique Celui qui appelle.

Ces penseurs de l’ « outre-modernité » consentent bien à penser la différence ontologique entre l’être et l’étant, les étants trouvant leur être et leur subsistance à partir d’une toile de fond, qui est précisément cet être qui n’est pas lui-même un étant, mais qui apparaît à la conscience humaine. Celle-ci se voit par le fait même appelée Dasein, être-là de l’être. Mais tout essai de penser le fondement de ce lieu anthropologique où apparaît la différence ontologique est écarté : on s’arrête à l’être dans ses effets sans jamais interroger son être-même, sa cause, son Principe. Dans le langage de Maxence Caron, on pense bien le transcendement, cette dynamique immanente de transcendance et ses effets, mais la philosophie obvie néglige de poser la question de la Transcendance, origine et fin ultime de tout  transcendement.

En oubliant ainsi la Différence fondamentale du Principe au profit d’une simple pensée de la différence ontologique, l’homme se rate lui-même. Il remarque certes ce qui le distingue des autres étants, il le nomme même par les mots conscience et réflexivité, mais il n’arrive pas à en saisir l’essentiel. Dans son effort de compréhension, ou bien la philosophie fait de la réflexivité un donné primitif, sans que jamais la question du donateur de ce donné n’apparaisse, ou bien elle la fait disparaître dans le mouvement même du transcendement, ce vitalisme athée si caractéristique de la philosophie contemporaine qui voit bien le principié mais refuse de penser le principe.

Dans sa longue Préface, pas moins de 287 pages, Maxence Caron essaie de nommer cet oubli de l’être en tant qu’être en reposant précisément la question de l’origine et du principe. C’est dans un style superbe, au double sens du terme, qu’il présente son analyse originale. Aucun des penseurs de l’outre-modernité si appréciés par la foule des « infirmes amants de l’inessentiel » (9) ne trouve grâce à ses yeux qui ont vu cet ailleurs, volontairement ou inconsciemment négligé par la philosophie contemporaine, elle-même transformée par ce fait même en « misosophie », non plus amour mais « haine » de la sagesse.

Le lecteur étonné, parfois stupéfait de ces attaques destructrices à longueur de pages, pourrait commencer à douter du sérieux de ce gros volume, mais s’il en continue la lecture, il y découvre une rare richesse. Car il y est question de rien de moins que de (re)penser le Dieu véritable de Jésus Christ et avec lui l’homme et le monde qui sans rapport à la Trinité restent en eux-mêmes incompréhensibles.

On est loin ici de ces essais hésitants qui désirent en fin de parcours encore rapidement réserver une petite place dans un monde entièrement pensé sans Dieu à un dieu fait homme par une kénose christique mal comprise.

On est loin également de ces penseurs qui en questionnant la donation sont convaincus d’avoir fait tout leur travail, et qui ne comprennent pas que d’autres se demandent, le donateur une fois écarté, pourquoi la philosophie parle encore de l’étant donné plutôt que de l’étant tout court.

On est loin donc aussi de ceux qui s’arrêtent aux effets sans jamais questionner la cause et qui n’acceptent pas que « par-delà l’ontisme et le transitivisme, par-delà le fixisme et le mobilisme, il y a la pensée de la Différence fondamentale, l’éinologie de la Trinité » (371) ; loin aussi de ceux qui dans leur volonté inexplicable et superflue de « protéger » Dieu lui refusent l’être en proclamant paradoxalement un « Dieu sans l’être », fondement non fondé des diverses formes de l’athéisme contemporain, cet « opium du penseur d’outre-modernité et des élites ratées » (781).

On est loin enfin de ces tendances « intellectuelles » les plus courantes de notre époque, qui ont fait de « l’absence de Dieu » leur thème privilégié et qui raffolent de cette absence, « sous forme de thèses hindo-bouddhistoïdes ou d’heideggeriâneries pseudo-eckhartiennes en tout genre, d’ouvrages médiocres voués à l’indéchiffrable ou de collections éditoriales consacrées au non-lieu (a-topos), afin d’ouvrir avec plus d’assurance et sur la base d’une idoine eschatologie de l’introuvable le chemin de l’immanence : on fait semblant de satisfaire l’aspiration au Principe à qui on ne donne aucun objet – sous prétexte qu’à ce niveau la forme de l’objet, avec laquelle on confond toute consistance possible, n’existe pas – afin de mieux fondre sur les objets de l’immanence ; si le Principe n’est aucun objet, il n’y a plus que des objets, si Dieu n’a aucune consistance, il est réduit à l’expérience subjective et il n’y a plus de réalité universelle que dans le monde. » (588)

La logique et l’insuffisance de toutes ces tendances actuelles étant largement diagnostiquées, Maxence Caron ouvre à nouveau la perspective sur le Principe pour Le penser à partir de et en accord avec ce qui structure le désir d’absolu ancré dans l’homme. Ce dernier est bien cet être réflexif, mais sa réflexivité n’est jamais ressaisie en sa propre source par la pensée moderne. Négligée comme un simple fait, « la réflexivité est intégrée à ce qui est en réalité en deçà d’elle (Descartes, Kant, Nietzsche, Heidegger) ou elle est mise elle-même au pinacle sans que son fond ontologique soit véritablement dégagé (Fichte, Hölderlin, Hegel, Husserl) » (495).

C’est vers ce fond ontologique négligé que Maxence Caron désire amener son lecteur et la philosophie contemporaine en faisant signe vers la Trinité, cette Différence fondamentale, transcendantale et théologale dont l’oubli a justement entraîné la négligence de penser l’acte de penser et l’être de l’être.

Maxence Caron dénonce : si la philosophie néglige de penser en son principe la réflexivité, c’est parce que celle-ci, attestant sa propre transcendance sur tout ce qui entre dans son champ de manifestation, exigerait de la philosophie pour penser la réflexivité de la plonger en un élément inconnu qui pourrait lui dérober la maîtrise de ce qu’elle croit encore pouvoir maîtriser.

Par ce refus de penser l’acte de penser en son origine, la philosophie devient « ce pitoyable athéisme méthodologique qui se croit neutre, objectif et sans préjugé à force de présupposer le faux et de croire qu’affirmer la non-vérité universelle au départ ne revient pas à engager déjà le pire des dogmatismes, celui qui ne dit pas son nom » (496).

Pour répondre à sa question fondamentale « qu’est-ce que l’être ? » qui deviendra en cours de route la question « qui est l’être ? », la philosophie doit sortir du « cadastre que sa frilosité orgueilleuse et compassée a voulu dessiner afin de donner l’illusion de demeurer maîtresse de son objet » (497).

Cette sortie vers le Transcendant, vers la Différence fondamentale, vers la Trinité, la philosophie moderne l’évite à tout prix depuis la séparation de la philosophie et de la théologie en 1277.

Pour Maxence Caron, la condamnation des thèses averroïstes par Mgr Etienne Tempier, évêque de Paris, en 1277 devient la date fondamentale de l’histoire de la philosophie : de la vraie philosophie, de celle qui pense l’être de l’être, l’Ultime, le Principe, et qui à juste titre porte le nom de philosophie première.

1277 n’est pas, comme on l’a souvent dit, une interdiction aux théologiens de pratiquer la philosophie, mais bien une interdiction de mélanger les genres.

C’est l’Esprit-Saint qui a fait « ressentir à la Sainte Eglise catholique » que « la pauvreté de concepts trop usés de la philosophie » ne rend plus visible la Différence fondamentale comme lieu transcendantal où s’exerce toute pensée, toute liberté, toute vérité.  Et l’Eglise réagit en 1277 : elle sépare  théologie et philosophie. Ce qui permet à Maxence Caron d’écrire : « Bien avant les anathèmes de l’imbécillité outre-moderno-jacobine, la scolastique s’était jugée elle-même comme un langage trop creux pour être appliqué à la Vérité. » (142)

1277 reclassifie donc les rôles : la théologie est dorénavant le véritable usage de la raison, quant à la philosophie, elle se met à résoudre certains problèmes spécialisés dont le lien avec la Vérité est lointain ou indifférent.

Autrement dit, en éliminant la philosophie de la théologie, la prise de position de 1277 vise à conserver le regard de la pensée pour la transcendance et l’éminence du Principe, mais son effort devient de plus en plus impossible depuis que la pensée a commencé à s’imprégner de nouveau du paganisme aristotélicien que « seul l’augustinien Thomas d’Aquin » (147) a su élever au rang de la Différence fondamentale.

En séparant la théologie de la philosophie, le rationnel n’aura dorénavant plus rien à rendre à la transcendance et devient « cet hymne à l’immanence en quoi il se veut aujourd’hui épuiser » (148).

Dès le XIVe siècle la double décadence d’une théologie fidéiste et d’une philosophie rationaliste s’empare de la pensée occidentale, et la Différence fondamentale ne trouve refuge que dans la théologie mystique, centrée sur l’oraison et assumée par les grands saints de l’après-scolastique. La philosophie par contre, elle ne s’occupe plus de la Vérité qu’elle tient captive et elle se transforme de ce fait en véritable « misosophie ».

Pour exhiber et mieux faire comprendre cet immanentisme de la pensée philosophique, Maxence Caron revisite ce qui lui compte comme sources de nos « lèpres » contemporaines : la piété double de Hölderlin (449), qui n’arrive pas à se décider définitivement pour la Transcendance ou pour le simple transcendement ; l’Absolu au rouet chez Hegel (641), qui lui se décide clairement, mais en faisant de l’absolu un vide formel à la recherche de se remplir de ce qu’il n’est pas pour devenir cet absolu qui n’en est pas ; le crime clairvoyant de Mallarmé (779) qui quoique voyant le transcendant se décide en pleine liberté de le nier;  et enfin la lueur insensée de Heidegger (903) qui a bien mis en lumière la différence ontologique, mais oblitère la Différence fondamentale et par là rate le sens.

A suivre ces développements magistraux, le lecteur trouvera des lumières non seulement sur le pourquoi, mais aussi sur le sens profond de la Vérité gardée captive : de fait, la prise de conscience de l’oubli de la Transcendance ramènera la réunification de la philosophie et de la théologie pour penser, au soir de l’histoire des hommes, avant l’Avènement terminal, la Différence fondamentale manifestée par le Christ, « Jésus en qui tous les temps ont consommation » (Paul Claudel, cité par Caron, p. 285).

L’œuvre monumentale de Maxence Caron et sa lumineuse clarté compréhensive nous rappellent le grand travail de Hans Urs von Balthasar qui après son parcours historique de la métaphysique occidentale constate : « Es ist deshalb unmöglich, mit Heidegger die Differenz zwischen Seiendem und Sein als ein letztes, in sich selber beruhigtes Mysterium schweben zu lassen » et demande à la pensée exactement ce que Maxence Caron exige d’elle : « durch die ontologische Differenz muss der Blick durchzudringen suchen auf die Differenz zwischen Gott und Welt, worin Gott der einzig zureichende Grund sowohl für das Sein wie für das Seiende in seiner Gestalthaftigkeit ist ». (Herrlichkeit, Im Raum der Metaphysik, p. 954)

La dernière partie du premier tome de sa philosophie, Maxence Caron la consacre à la mise en lumière du Principe.

Le Principe, c’est étymologiquement ce qui est pris comme premier (primus ceptus) tout autant que ce qui le premier possède toute initiative (primus capere). On ne peut donc pas simplement prendre le Principe et s’emparer de lui, comme veut le faire la philosophie obvie. La véritable compréhension du Principe le reconnaît comme recteur et directeur de toutes choses, aussi de la possibilité même de penser. « Dans sa lumière, nous voyons la lumière » confesse à juste titre le psalmiste.

Le Principe n’étant rien de ce que sont les choses, il ne se confond ni avec la généralisation de leur mouvement ni avec leur « principe d’animation » : il est bien plus que tout cela, il est à la fois premier et ultime. « Car s’il est le premier, il fait tout à cause de lui-même : il est donc nécessairement la fin dernière de toutes choses, le commencement et la consommation, l’alpha et l’oméga », comme le note saint Bonaventure, qui au jugement de Maxence Caron est un des sommets de la pensée chrétienne avant que celle-ci ne se retire de la scène philosophique à partir de 1277.

En interrogeant le Principe, la pensée se met donc en recherche de ce qui dépasse toutes choses, pour trouver la Vérité dont tout dépend et qui ne dépend de rien. Sachant qu’il n’est pas lui-même le Principe, le vrai philosophe ne pourra se satisfaire que dans la Différence fondamentale du Principe dont nous savons par saint Augustin qu’à son essence appartient de « prendre en premier ceux des êtres du monde à qui il a donné la capacité de le chercher comme premier » (1065). C’est cette réciprocité qui fonde et rend possible la rencontre entre Dieu et l’homme pensant, et par là aussi toute réflexivité, qui se révèle être un don du Transcendant prévenant dans sa miséricorde.

La source, la recherche et la fin sont les trois lieux différents au sein de la même omniprésence du Principe. Par conséquent toute polarité provient de ce dernier et peu importe où que l’homme soit, il se tient toujours déjà dans le Principe.

La pensée chrétienne a bien saisi cette réalité, et en cela elle diffère des autres pensées antiques et modernes comme le rappelle Maxence Caron dans une de ces phrases inimitables pour le rythme mélodieux de leur construction stylistique: « Dans la pensée chrétienne la notion de principe est prise dans l’intégralité de la dimension d’initiative attachée à son essence, non plus seulement comme point référentiel d’ordonnancement des sphères et des formes (Platon), ou comme fluidité impersonnelle d’un dynamisme parfait offert à la mimésis d’un monde qu’il ne crée ni connaît (Aristote), ou comme totalité cohérente à laquelle chaque situation individuelle participe sans que les modalités de cette participation (heureuse ou malheureuse) ni la personne en tant que telle puissent obtenir droit à leur singularité (stoïcisme), ou comme principe si ineffable que l’âme humaine ne puisse accéder que de rares fois à son insituable raffinement (Plotin), ou comme toutes les formes de pensée qui dans les âges ultérieurs se feront consciemment ou non dériver de ces figures spéculatives toutes entées originellement sur la décision platonicienne d’occultation de l’épékeina ; mais dans la pensée chrétienne la notion de principe est prise en elle-même et comme une réalité tellement transcendante qu’une dimension de prévenance doit lui être consubstantielle afin que la disproportion entre elle et l’homme soit franchie du propre chef du Principe lui-même, de telle sorte que le fait pour l’homme de pouvoir se rapporter à Dieu et de pouvoir faire du divin la fin de sa pensée trouve ainsi l’horizon de sa possibilité. » (1066/1067)

Là où la philosophie moderne n’arrive pas à fonder la réflexivité de l’homme et ne fait qu’attester le binôme Essence / pensée, la pensée chrétienne introduit en amont des deux pôles du binôme le suressentiel échange du Dieu-Trinité avec l’homme.

Et de conclure : Jamais le Principe n’a abandonné l’homme, même si celui-ci se détourne continuellement de lui. Dans sa miséricorde, il est venu en aide à tous les hommes pour qu’ils le cherchent et puissent le trouver. Oui, le Père a tellement aimé le monde qu’il a envoyé son propre Fils. Et pour que notre vie ne soit plus à nous-mêmes, mais à lui qui est mort et ressuscité pour nous, il a envoyé l’Esprit-Saint qui renouvelle le cœur de l’homme et achève toute sanctification.

Cette Vérité, la richissime œuvre de Maxence Caron la rappelle à la philosophie contemporaine, et le lecteur se réjouit de ce que la pensée a trouvé en ce philosophe et littéraire surdoué un digne porte-parole pour redire aux « infirmes amants de l’inessentiel » l’essentiel de l’être.

P. Jean-Jacques Flammang SCJ

 



[1] Pour témoins ces travaux récemment présentés par nous dans la « Warte » : Mgr André Léonard : Métaphysique de l’être. Essai de philosophie fondamentale, Paris, Les Éditions du Cerf, 2006, 448 pages ; Gunnar Hindrichs : Das Absolute und das Subjekt. Untersuchungen zum Verhältnis von Metaphysik und Nachmetaphysik, Frankfurt am Main: Vittorio Klostermann, 2008, 346 Seiten ; Christophe Berchem : Der in den philosophischen Gottesargumenten enthaltene Tiefsinn. Über die rationale Glaubensbegründung, Au Clairefontaine, Clairefontainer Studien Band 5, 2005, 159 Seiten.

[2] Né en 1976, professeur agrégé de philosophie, directeur de collection aux Editions du Cerf et auteur de nombreux ouvrages philosophiques ou littéraires, Maxence Caron est lauréat de l’Académie française pour son désormais classique Heidegger, pensée de l’être et origine de la subjectivité.

[3] Maxence Caron : La Vérité captive. De la philosophie. Système nouveau de la philosophie et de son histoire passée, présente et à venir, Théologiques, Paris, Les Editions du Cerf / Ad Solem, 2009. 1120 pages. ISBN 978-2-204-09003-2. Voir aussi : id. :Être et identité. Méditations sur la Logique de Hegel et sur son essence, Passages, Paris, Les Editions du Cerf, 2006, 365 pages. ISBN 2-204-08024-1. Et id. : Microcéphalopolis, Roman, Versailles, Via Romana, 2009, 48 pages. ISBN 978-2-916727-43-1

[4] Les nombres entre parenthèses renvoient aux pages de La Vérité captive.

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