ILS SONT AUSSI DES NÔTRES, NE LES OUBLIONS PAS
Même s’ils ne sont pas tous «religieux» au sens canonique du terme, nous les avons bien connus, ils ont partagé notre vie, nos coutumes, nos prières et souvent aussi nos soucis, nous leur devons beaucoup.
Qu’ils aient leur place, dans nos prières..

Monsieur THREIS Lucien (de Domois)

Les anciens de Domois n'ont pas appris sans émotion la nouvelle du décès de Lucien Threis, plus communément connu sous le nom de « Monsieur Lucien »
Le verbe haut et parlant la langue de l'occupant, il défendait pied à pied les intérêts de l'Orphe-linat. Mais sa tâche la plus habituelle était celle de chauffeur-livreur passant en quelques décades de la voiture à cheval à la 403; nombre de fournisseurs, d’empIoyés, de clients de l'imprimerie se sou-viennent du personnage. Pour avoir sillonné la ville un nombre incalculable de fois, il était imbattable quand il fallait retrouver le nom, l'emplacement et l'aboutissement d'une rue dijonnaise. En 1964, le chanoine Kir voulut que la médaille des vieux travailleurs le récompense de trente-cinq années d'activité généreuse et désintéressée. M. Lucien ne songea pas à prendre sa retraite.
Depuis quelques années, ses seules vacances étaient de par-ticiper au pèlerinage bourguignon à Lourdes où, avec une cer-taine fierté, il assurait les fonctions de porte-drapeau.
Cet été, sa santé commença à décliner, mais jusqu’au bout il refusa de s'avouer vaincu et trouvait encore à s'employer à de petits travaux domestiques ou au bûcher. M. Lucien nous a quittés rapidement, sans bruit, après un séjour de quelques heures seulement à l'hôpital. Notre-Dame de Domois aura bien accueilli celui qui, plus de quarante années, fut un bon et dévoué serviteur de sa maison.
(Extrait de «CHEZ NOUS» le Revue de Domois)

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